Amis spéléos, bienvenue.

Bonjour,
je suis à la recherche de nouvelles grottes, nouveaux réseaux, nouveaux défis.
Chapeau aux découvreurs anciens et actuels qui ont permis d'augmenter de façon significative, le sous-sol de nos régions.
Bonnes découvertes à tous.
"Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter".
Proverbe chinois.

Dsobeur



mardi 27 mars 2012

LE TROU BERNARD ET LES PARISIENS.

"On ne peut pas mettre Paris dans une bouteille!!!"
Tout le monde connait cet adage mais,  "On ne peut pas mettre des parisiens dans le Bernard" , voilà un nouvel adage qui risque de faire sourire les spéléos belges.

Ce week-end, spéléo-secours a du intervenir pour des spéléos bloqués dans le Bernard.

Voici l'article paru dans le journal Vers l'Avenir:


YVOIR - Dix spéléologues français coincés à Mont. Le trou Bernard leur a joué un vilain tour. Spéléo-Secours les a sortis du trou après 8 h.
Ce sont des spéléologues parisiens. Ils étaient venus à Mont (Yvoir) pour explorer le trou Bernard.
Samedi à 16 h, ils sont une dizaine de spéléos à être descendus dans cette cavité assez technique. La preuve, il n’y a pas de grille pour fermer l’accès. Simplement parce que les premiers mètres sont dissuasifs et les suivants encore plus. C’est peut-être ce qui a surpris les Français.
Comme le précise Gérald Fanuel, un des responsables de Spéléo-Secours : « Il y a un mois d’ici, ils avaient pris des renseignements sur le site. Ce sont des vrais spéléologues. » Pas des fanfarons mais ils ont été mis en difficulté quand même devant la technicité de l’endroit.
Gérald Fanuel : « C’est assez technique et pentu. Il faut savoir que le trou Bernard c’est un des trous les plus profonds de Belgique. Ici, on descend à -110 m. Mais au-delà de ça, on est vraiment dans un parcours très vertical avec des puits intermédiaires. »
En attendant, spéléo ou pas, deux personnes sur les dix qui sont descendues ont été mises en difficulté. Résultat, l’alerte a été activée pour finalement arriver à Spéléo-Secours vers 2 h 30 du matin. Là, Gérald Fanuel a été le premier à recevoir le coup de fil : « Dans ces cas-là, on prévient les collègues en cascade. Il faut savoir que Spéléo-secours ce sont des spéléologues qui sont disponibles et bénévoles. »
Ce sont eux qui interviennent quand un couac intervient. « C’est un des seuls groupes de sportifs qui a mis sur pied sa propre équipe d’intervention. Mais nous avons le soutien logistique de la Protection civile. Elle met à notre disposition le numéro d’appel de secours mais également un conteneur avec tout le matériel d’intervention. »
Bref, dimanche matin, le conteneur a été installé le temps que les spéléologues interviennent.
Hier, la tâche n’a pas été trop compliquée. Sur les dix personnes descendues dans les entrailles de Mont, deux ont été mises en difficulté. Les secouristes sont donc descendus pour hydrater, nourrir et réchauffer les deux personnes en difficulté. Ensuite, il a fallu remonter tout ce petit monde. Ce la ne s’est pas trop mal passé sauf dans les dernières difficultés où cela s’est révélé plus ardu. Mais comme le confirme Gérald Fanuel :« Dans ce genre de cavité, un blessé sérieux, c’est assez compliqué d’exfiltrer. »
Ce ne fut pas le cas, tant mieux. C’est l’occasion de signaler que Spéléo-Secours travaille en intervention mais aussi en prévention. Un coup d’œil sur n’importe quel site répertorié vous donne un aperçu de l’action. Le résultat ? La plus mauvaise année, c’est 10 interventions. Sinon, on peut compter entre 2 ou 5 interventions annuelles. Très peu.


Texte et photo du journal "Vers l'Avenir"

1 commentaire:

  1. oups les français se sont fait remarquer chez vous, heureusement ça se termine bien. Merci Dsobeur pour l'article.

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